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Retour dans la Marine
Rattaché au 5ièm dépot (Toulon) est cependant nommé du 15 Mai au 16 Juillet 1945 à La Pallice port de La Rochelle qui abritait une base sous-marine construit par les Allemands .
Maman ecrit dans ses souvenirs :
Mais enfin là-bas, c'était la vraie caverne d'Ali Baba. Qu'est-ce qu'il y avait ! Ce que les allemands avaient laissé, parce que, entre le temps de cette fin de guerre, et le départ des allemands, ça avait bien été pillé. Il y avait de tout. Je me souviens que les premières fins de semaine où Papa a pu venir nous voir, il a apporté un tas de choses, du tissu, de tout, de tout... Notamment de la satinette pour édredon – vous savez? – cette satinette rouge que j'avais donné – je me rappelle – à mes fermières, qui la teignaient en noir, ont fait des tabliers avec. C'était précieux.
J'ai conservé de cette époque un Ohmetre et un Multimetre avec sur le cuir de la houssse la croix gamée .
Du 18 Juillet 1945 au 20 Septembre Subsitance au Cap Brun (Toulon) peut etre à l'école des transmetteurs .
Rattaché à UAFM Tunisie le 1 O0ctobre 1945
Maman ne se souvien plus de la date de notre déménagement sur son livret de solde apparait :14 Mars 1946 frais de déplacement peut etre cette date est la bonne .
Maman ecrit:
Mais notre petit coin de la Pêcherie n'était pas désagréable. Nous étions – je vous ai dit – dans ces petits pavillons composé de 3 pièces en enfilade, et sur le côté il y avait, un coin, on entrait par le perron, et à gauche se trouvait la douche, les waters et une petite buanderie. La buanderie, d'ailleurs, a marqué beaucoup les enfants parce que... – c'est Laurent, cela m'a fait sourire que Laurent me rappelle ce souvenir, il avait dû en entendre parler par toi, Françoise – nous branchions, tellement il faisait chaud – le séjour à Bizerte à été gâché par ça, il faisait chaud ! Et vous savez, je n'ai jamais aimé trop la grande chaleur –, on branchait un tuyau sur ce robinet du lavoir et on mettait les meubles surélevés sur des cales et on mettait l'eau à courir dans les pièces. On le changeait de place et l'eau dans la pièce s'évacuait, parce que la serpillière trempée, ça séchait aussi vite.
Nous habitions Un petit port :La Pècherie entre Bizerte et Karouba base pour hydravion
Karouba
Je me souviens,il y avait des variations de température importantes entre le jour et la nuit nous dormions nus sur les lits mais tous nous portions des ceintures de flanelle pour ne pas attraper froid aux intestins.
Nous faisions couler de l'eau sur le sol, ou le soir nous dormions dehors dans le jardin prés d'un "Ricin".
Mariannick est née le 28 Novembre 1946 .
Quelques anecdotes Maman disais ne pas avoir bien apprécié la Tunisie,cependant je me souviens que tous les deux, se rendaient au bal au cercle des officiers certain soir en me laissant seul avec Françoise ,je me souviens d'une fois ou Françoise n'allait pas bien et j'ai eu la peur de ma vie car je suis allé les chercher en pleine nuit en courant à ce cercle.
Mes parents élévaient des poules dans le jardin dans une cabane et pour que l'on nous les vole pas Papa avait dissimulé une ouverture secrète de la porte,c'est dans ce jardin qu'un jour j'ai mis le feu !!!!
A l''époque mes lectures étaient un journal style BD nommé Mandrake le magicien
"En France, le personnage est paru d'abord dans les publications de Paul Winkler, fondateur de l'agence Opera Mundi (Robinson, Hop-là!) avant la Seconde Guerre mondiale.
Après la guerre, ses aventures ont été publiées principalement aux Éditions des Remparts dans divers fascicules dont certaines en Petit format. Il est paru également chez Mon journal, dans les derniers numéros de la revue Janus Stark, ainsi que dans le nouveau Journal de Mickey.
Le quotidien France-Soir a publié pendant de longues années les bandes quotidiennes (Phil Davis et Fred Fredericks). Les Éditions Futuropolis ont édité 4 tomes des bandes quotidiennes (1934 à 1937 et 1941 à 1942)."
C'est en Tunisie ou j'ai vu pour la première fois des tortues terrestres en pleine nature .
Nous n'avions pas de bille mais nous utilisions des noyaux d'abricot comme billes, comme ils étaient très léger on y creusait un trou que l'on remplissait de plomb fondu
c'est ce qu'évoque Patrick Bruel dans sa chanson au café des délices :
Tes souvenirs se voilent
Tu les aimais ces fruits
Les noyaux d'abricot pour toi, c'étaient des billes
Comme le dit Maman nous avons eu l'occasion de visiter les ruines de Carthage qui sont à coté du port de La Goulette avant port de Tunis ou nous rendions visite à des amis de mes parents
On se déplaçait un petit peu. Je crois que je suis allée... j'ai visité Carthage mais je ne sais pas si c'est avant ou après la naissance de Mariannick. Cela devait être après. Et puis, nos amis Blanville ont quitté la marine. Et il a trouvé du travail à La Goulette avant port de Tunis
Destiné au dépot de Brest le 20 Décembre 1948 aprés départ en permission le 8 Septembre 1948 pour disponibilité à Saint Quay Portrieux présent le 31 Décembre 1948.
Placé en disponibilité du 19 Mars 1949 au 18 Avril 1949 au Refuge Saint Quay Portrieux.
Destiné au dépot de Cherbourg pour service TER le 22 Avril 1949